Parlons de la colère : cette émotion souvent redoutée et mal perçue…

On l’associe aux disputes, aux gestes brusques et parfois même aux assiettes brisées. Pourtant, si on s’y penche un peu plus, la colère peut être bien plus qu’un simple débordement incontrôlable. Elle pourrait même devenir une précieuse alliée, oui oui !

À travers cet article, je vais vous montrer qu’en écoutant attentivement la colère, on peut apprendre des choses surprenantes sur nous-mêmes, nos besoins, nos valeurs. Bref, elle n’est pas là par hasard, et elle a des choses à dire. 

Je vous propose donc d’apprendre à écouter la colère sans lui lancer la première chaussette venue, pour comprendre ce qu’elle nous révèle sur nos besoins et éviter des décisions prises sur un coup de tête (ou sous le coup de l’énervement).

 

La fonction de la colère

 

Alors, d’où vient cette fameuse colère qui fait monter la température ?

Spoiler alert : elle n’est pas juste là pour ruiner notre journée ou nos relations. En fait, elle naît souvent d’un sentiment d’injustice ou de frustration. Elle a donc de bonnes raisons d’être là !

 

D’où vient la colère ?

  • Le sentiment d’injustice : Avez-vous déjà ressenti cette chaleur qui monte quand vous vous sentez traité injustement, comme quand quelqu’un passe devant vous à la file d’attente (alors que vous attendiez sagement depuis 20 minutes) ? Ce genre de situation peut déclencher une colère bien légitime. Non, vous n’êtes pas un enfant capricieux, juste un humain avec un radar très sensible à l’injustice.

  • La frustration : Vous savez ce moment où vous essayez d’expliquer quelque chose et que personne ne vous écoute, ou pire, qu’on ne vous comprend pas ? Frustrant, non ? Eh bien, la colère surgit souvent pour vous rappeler que vos efforts ou vos attentes n’ont pas été pris en compte. Elle se transforme alors en une petite alarme intérieure : “Allô, y a un truc qui ne va pas !”

  • Les limites franchies : Parfois, c’est simple : quelqu’un franchit une de vos limites, qu’elle soit émotionnelle, physique, ou mentale. Un collègue qui vous interrompt constamment, un ami qui vous sollicite trop… La colère, dans ces cas-là, est là pour protéger ce qui vous tient à cœur. Et hop, elle surgit pour vous rappeler que, oui, vous avez des limites à ne pas dépasser !

Pourquoi la colère signale-t-elle que nos limites ont été franchies ?

Imaginez-la comme un petit détecteur de fumée. Quand quelque chose menace vos valeurs ou vos besoins, elle se déclenche. Au lieu de voir la colère comme une “mauvaise” émotion qu’il faut fuir à tout prix, pourquoi ne pas la considérer comme un message codé ?

Ok, peut-être un message pas très subtil, mais précieux quand même ! Ce qu’elle vous dit, c’est que quelque chose doit changer. Elle vous aide à poser les bonnes questions : pourquoi suis-je en colère ? Qu’est-ce qui n’a pas été respecté chez moi ?

 

Les dangers de la colère non exprimée ou mal gérée

 

Bon, maintenant qu’on commence à voir la colère d’un autre œil, il faut aussi reconnaître que quand elle n’est pas bien gérée, elle peut faire des ravages. Réprimer sa colère, c’est comme essayer de tasser un ressort sous un coussin : à un moment ou un autre, ça va sauter, et pas forcément là où on s’y attend.

 

Les conséquences de la colère réprimée

 

  • Accumulation de stress : Avez-vous déjà essayé de contenir votre colère, tout en souriant poliment ? Ce n’est pas très agréable. La colère non exprimée se transforme souvent en stress. Et ce stress, il reste là, bien au chaud, jusqu’à ce qu’il finisse par se manifester d’une manière ou d’une autre : tensions physiques, insomnie… Bref, rien de bon !

  • Décisions impulsives : À l’inverse, quand la colère n’est pas maîtrisée, elle nous pousse à agir trop vite. Vous connaissez ce moment où, sous l’effet de la colère, vous envoyez un SMS un peu trop direct ou dites des choses que vous ne pensez pas vraiment (ou que vous pensez un peu trop fort) ? C’est le genre de décisions qu’on regrette souvent après coup, une fois le calme revenu.

Il y a ces fois où, sous l’effet de la colère, on claque une porte (ou pire, une relation). Ou bien on prend une décision hâtive, comme quitter un job sur un coup de tête (bon, parfois, ça peut être une bonne chose, je vous l’accorde, mais pas toujours). L’idée ici, c’est de comprendre que la colère, si elle est mal gérée, peut nous amener à faire des choix que nous n’aurions jamais envisagés en temps normal. 

 

Comment utiliser la colère comme outil de compréhension

Alors, comment transformer ce petit volcan interne en un outil de compréhension ? La clé, c’est d’apprendre à canaliser cette énergie avant qu’elle ne devienne destructrice. Et devinez quoi ? Vous pouvez même en faire un atout pour mieux vous comprendre !

 

Prendre du recul avant d’agir sous l’effet de la colère

 

Un truc simple à retenir : la colère aime la précipitation. Alors, pour éviter de réagir sur un coup de tête (ou de poing sur la table), faites une pause. C’est là que des techniques comme la sophrologie entrent en jeu. Avant de réagir, respirez. Oui, vraiment. On respire, on expire, et hop ! On prend du recul.

Posez-vous quelques questions : “Pourquoi suis-je en colère ? Qu’est-ce que cette situation dit de mes besoins ?”

Parfois, le simple fait de se poser ces questions permet déjà de diminuer l’intensité de l’émotion.

 

Techniques pour canaliser cette énergie

 

  • La sophrologie : La sophrologie est un excellent moyen de dompter ce volcan intérieur. Grâce à des exercices de respiration, de relaxation dynamique, ou encore de visualisation, vous pouvez calmer cette énergie bouillonnante et la transformer en quelque chose de plus serein (et de plus constructif). 

  • La marche : Parfois, la meilleure façon de calmer l’esprit est de bouger. Une simple marche, qu’elle soit en pleine nature ou en ville, peut aider à évacuer l’excès d’énergie causé par la colère. La marche permet de se reconnecter à soi, de libérer les tensions physiques, et de laisser émerger des solutions plus sereines. De plus, l’activité physique favorise la libération d’endorphines, des hormones du bien-être. 

  • L’écriture introspective : Si parler de votre colère vous semble trop difficile sur le moment, pourquoi ne pas l’écrire ? L’écriture est un excellent moyen de mieux comprendre ce qui se passe en vous, sans jugement, et sans risquer de dire quelque chose que vous pourriez regretter.

 

Colère : prenez du recul avant d’agir !

La prochaine fois que vous sentez la colère monter en vous, plutôt que de la craindre ou de la réprimer, pourquoi ne pas l’accueillir avec une curiosité bienveillante ? Après tout, derrière chaque vague de colère se cache souvent un message précieux. Elle vous invite à explorer vos besoins, à ajuster vos limites et à mieux comprendre ce qui ne fonctionne plus dans votre environnement ou vos relations.

En apprenant à la reconnaître et à l’écouter, vous transformez cette énergie parfois destructrice en un outil de transformation personnelle. La colère peut devenir une boussole intérieure, une force qui vous pousse à aligner vos actions avec qui vous êtes vraiment. Alors, la prochaine fois qu’elle surgit, prenez un moment pour vous poser, respirer, et réfléchir à ce qu’elle veut vous dire. Peut-être est-ce le signe qu’il est temps de faire un changement important dans votre vie.

Et qui sait, à force de l’apprivoiser, vous pourriez même en arriver à la remercier. Oui, peut-être pas aujourd’hui ni demain, mais un jour, vous verrez en elle une alliée précieuse dans votre cheminement personnel. Après tout, elle n’est pas là pour vous faire du mal, mais pour vous rappeler ce qui est essentiel pour vous.

J’espère que cette exploration autour de la colère vous a permis de voir cette émotion sous un nouvel angle. Nous sommes tous humains, et apprendre à vivre nos émotions, même les plus intenses, est une étape cruciale vers un bien-être durable. Une colère bien accueillie peut même devenir une source de renouveau, de meilleures décisions, et, finalement, un mieux-être au quotidien.

N’oubliez pas : la clé n’est pas d’éviter la colère, mais de la comprendre pour mieux agir.

 

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4 Commentaires

  1. NORELLE SARA

    Cet article résonne fortement car je viens de me rendre compte que dans ma relation amoureuse je ne me mettais pas assez en colère. Ce que je dois davantage faire, c’est dire quelles sont mes limites et quand elles ont été franchies ! Je viens de comprendre que l’on peut dire sa colère sans faire exploser sa colère : je confondais le fond (juste et nécessaire) et la forme (qui peut être calme et bienveillant).

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    • Amélie Duprez

      Il y a des saines colères en effet. Et c’est important de nommer les choses pour permettre à l’autre de se réajuster. Merci pour votre retour Sara.

      Réponse
  2. Beatrice Petitdemange

    Ce n’est pas un sujet facile mais je trouve que tu as touché les principaux points. Merci pour cette article parce que la colère est chez tout le monde.

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